• LA PEINE DE MORT EST RÉTABLIE !

    Ça vous étonne, humains ?
    Quand on tue le taureau avec la complicité sadique des foules, alors je demande que la peine de mort soit rétablie pour ceux qui jouissent... de ce « spectacle-business » trempé dans la souffrance et le sang.

    Oeil pour oeil pour l'animal, dent pour dent pour le taureau.

    Comment une foule peut-elle agir de la sorte, comment peut-elle supporter l'horreur de ce spectacle immonde, avec la caution de ses propres enfants, rempart de sa saloperie, rempart de sa propre peur ; car la foule assoiffée de sang et de lâcheté sans nom sait que l'enfant kidnappé dans l'arène sera la protection de leur propre pathologie.

    Pauvre foule déjà condamnée à la peine capitale.

    Vous riez de mes propos, vous avez tort. Le souffle du taureau dans son agonie est mélangé au mien, à cet ultime souffle, à tous ceux qui soufflent dans les hautes voltiges qui vous échappent, humains.

    Votre mort est programmée, car c'est la mort qui vous programme, sans l'ombre d'une pitiée. Elle a soif de vous emporter, vous et les vôtres. Désertez l'arène pendant qu'il est encore temps, laissez l'air de la vie circuler.

    Sachez que chaque coup de poignard que reçoit cette bête sacralisée par les anciens, chaque banderille enfoncée dans ses poumons, dans ses viscères, chaque insulte, chaque cri de haine conspuant l'animal, chaque brin de vie lui étant arraché, toute cette mascarade morbide se retournera contre votre humanité. Tout participant, quel qu'il soit, à ce massacre gratuit, sera dorénavant détruit dans d'horribles souffrances par la magie terrifiante du taureau, qui vous surprendra.

    À ce jour, le taureau a pris acte de l'ignominie humaine,
    et se charge de lui faire savoir.

    Le Minotaure ressuscité a pris toute sa force dans la magie d'un ailleurs.

    Je prends la défense du Taureau, je suis son avocat, son protecteur, l'émissaire du bouc pour vous servir. Je suis taureau moi-même, et les cornes, ne vous déplaise, je les porte fièrement sur ma tête. La magie que je transporte dans mon sang, dans mon âme, dans mes cellules, me permet de faire et de défaire mes fameux pas de côté pour traverser sur les pointes le fil rouge que je brode avec mes pieds en traversant la mort.

    Et pourtant dans toute cette folie mentale, j'aime le Matador, son sang glacial, sa légèreté qui trébuche dans les cornes ; c'est mon frère d'arme. J'aime son courage, mais surtout quand il tourne le dos au taureau par lucidité fraternelle et que le taureau lui laisse la vie sauve. Tous deux doivent arrêter le combat, car l'amour les unit comme David et Goliath, ces deux ombres jumelles gravées dans la pierre

    Décidément l'humain est ignorant et veule.

    Je hais ceux qui se nourrissent de ces meurtres, ils puent la sueur fétide des lâches, ces frustrés du cul à la mort lente qu'ils subiront dans les pires souffrances. Ils seront achevés de la même façon, dans le silence de leurs actes ; le Taureau a l'art de rendre le sang qu'on lui a volé, le taureau n'oublie pas. On ne tue pas impunément l'innocence.

    Le sang appelle le sang. Le cri du meurtre appelle le cri du meurtre.

    Que vous dire de plus ?

    L'humain est jaloux de la force, de la noblesse du taureau, car lui-même ne la possède pas, et ne pourra jamais la posséder, malgré ses efforts technologiques qui le rendent stérile, il est l'impuissance même. Sa sexualité est limitée, celle du taureau jamais. C'est un geyser de fécondité qui coule des jours heureux dans le ventre chaud de ses femelles amoureuses.

    Foutez-lui la paix, humains, vous ne lui arrivez pas aux sabots.

    Sachez qu'il ne vous aime pas, que vous puez la mort, qu'il vous le fait savoir et n'a que faire de vous. Honneur au Taureau, mon frère, honneur à ses cornes longues et pénétrantes, à sa sensualité démente, honneur à sa puissance inégalée, à ses sabots de feu, à son velours noir, cuirasse solaire des guerriers intrépides.

    Je suis devenu fantôme déchaîné par dégoût de votre monde. La mort de l'humanité se propage dans sa propre arène consanguine à souhait, où le sang jaunâtre de vos angoisses coule chaque seconde un peu plus sur cette Terre et sur le corps meurtri de vos propres enfants.

    Allez, courage mon audace, courage, l'armée fantôme est en émoi, elle veille et agit. Protégez ce taureau, ma foudre bien aimée, protégez-le dans sa magnificence.

    Quant à vous humains, voyeurs, commanditaires et complices de ces spectacle-business, votre trépas programmé sera terrible.

    Au nom de la tradition et du racisme, sachez-le et faites-le savoir :

    LA PEINE DE MORT EST RÉTABLIE !

    © Le Hors Humain.

    Texte écrit par le Hors Humain, auteur, écrivain et journaliste indépendant. Publié sur ce site pour lecture gracieuse, le 18 aout 2016.
    Code de la propriété intellectuelle. Articles L335-2 et suivants.

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  • je voudrai un verre de vin parfumé aux pesticides et manger un poisson délicat aux douceurs radioactives

    fruits légumes d'antan ont perdus leurs saveurs ? parlez-en à nos scientifiques, les paysans ne sont plus de labeur

    tu seras avisé de ne pas boire de l'eau de source les chemtrails des avions ont gagné à la course

    dans la forêt je croise un immense sapin en plastique
    ils ont mis une antenne, il parait que cela rends service

    les vaches sont folles, les poissons ne veulent plus rester dans l'eau
    même les vers sont phobiques aux festins d'outre-tombes ...

    nos technologies avancent, nos cerveaux reculent je l'a sent, la structure tremble ... j'avance comme une mule !

                                       

     

     

     

     

     

     

            

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  • -NE JUGE PAS!
    II y a une loi pour l'eau
    et une autre loi pour celui qui a soif.
    L'eau est toujours eau,
    mais celui qui a soif n'a pas toujours soif.
    Si l'eau gèle, l'assoiffé meurt de soif.
    Si l'eau s'évapore, l'assoiffé meurt de soif.
    Les hommes, dans leur soif, s'entre-tuent.
    Mais le sang n'est pas l'eau,
    et ils ont de plus en plus soif.

    Silence.

    [L'avertissement sévère : «Ne juge pas! » me fait comprendre
    que si je me sous-estime, je suis comme l'eau devenue glace.
    Si je me surestime, je suis comme l'eau devenue vapeur.
    Quand je vis entre les deux, sans jugement, alors l'Eau de
    la Vie, qui apaise toute soif, peut couler naturellement à
    travers moi.]

    [E16G – 93]
    dialogues avec l'ange

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    7 octobre 2014 ·

    enfermée dans ma prison doré
    la main tendue vers toi
    mon visage baignant dans ta douce lumière....
    alors pourquoi tant d'obscurité ?
    un portail entre nous s'est dressé...
    la bête tapie au fond de mes entrailles
    en a marre de patauger...elle remonte tel un dragon
    le feu dans le verbe ...
    en remontant énorme et puissante, secoue toutes les fondations
    vais-je tenir bon ?
    l’œuvre au noir vit son instant dernier ?
    la transmutation est-elle amorcée ?
    c'est un cri du cœur
    un cri sauvage
    qui va mourir en pleurs
    dans mon âme de pas-sage,
    je ne sais quoi penser
    je suis perdue, j'enrage...
    l'obscur a ses raisons que ma raison ignore....
    un corbeau s'invite dans mon tableau de proses ...
    je le soupçonne de voler haut
    les ailes baignées de cette lumière
    il est un phare dans ces temps amers
    la veille doit mourir pour laisser place au lendemain ...
    après le noir viendra le blanc,
    après le blanc viendra le rouge ...
     
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  •  haute inspiration, de la vibration à l'état pur ...

    vivre autre chose tout en acceptant l'ordinaire, reconnaître l'illusion et l'aspect éphémère, avoir la force de l'accepter, sans savoir ce que je vais trouver derrière ... là ,il s'agît d'un acte de foi...la force de vie ! je n'ai pas besoin qu'on me donne l'envie

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