• Prends garde à tes mains !
    Le bras armé de ton esprit ...
    puissance d'invocation, essoufflement  de ta candeur
    la colère et la haine prennent le dessus
    ne pas coller de pansements sur tes failles,
    mais y enfoncer un pieux !
    Créer un espace de salut,
    où la vie a sa place,
    redonner le pouvoir aux forces de l'impalpable.
    Créer ce tout petit espace qui, une fois chargé, peut faire de grandes choses.
    Sers-toi de tes mains pour autre chose...
      Ferme la boîte de pandore.

    texte 30

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  • il y a des êtres qui nous percutent et nous sortent de la torpeur du quotidien ... Hors Humain est de ceux-là

    "... Il n’y a pas de doute possible : le désert de béton, comme
    tous les déserts, est extrêmement vivant. Les insectes se fondent dans le sable, et dans le béton de la ville de la même façon. Marcher pieds nus aiguise la vision. Mais l’humain ne voit ni cet infiniment petit, ni l’infiniment grand. Il observe l’échelle humaine, sans Jacob le grimpeur. Dans la construction urbaine, il a mis toute sa créativité mais aussi toute ses horreurs. Sa beauté sabotée.
    C’est dans l’urbain en lune noire que les entités reviennent contrôler ce que font les autres. Entre l’homme qu’il a été et l’homme disparu, il doit y avoir une rencontre. Le second ne doit pas être très heureux de voir ce que le premier fait sur cette Terre. Les immeubles sont des caveaux ambulants statiques, tiroirs de morgue. Les fenêtres sont hermétiques, fermées. Les enfants n’ont aucune chance de faire rentrer l’air dans leurs chambres. Les portes du bas d’un immeuble sont fermées par le chiffre. L’air n’a pas de code.
    L’humain par cette numérisation s’étrangle lui-même. Il est déjà psychiquement atteint. La cervelle en surchauffe d’une journée bien remplie l’empêche de respirer. Je fais le code, je perds mon souffle.
    En ville, il faut se décoder soi-même, se débrancher. L’ultime souffle prévient : il décèle les rythmes, vos propres rythmes, entend la respiration du danger. Car le danger a une respiration, une vibration particulière que la technologie empêche d’entendre.
    La chaîne du câble vous pend haut et court. Plusieurs chaînes, plusieurs câbles ; et ce n’est pas fini.
    Un esclave enchaîné dans la cité, ça se voit. Celui qui tire ses boulets reçoit un regard compassionnel. Celui qui est câblé n’attire rien. Il marche, ordonné comme un ordinateur. Plus il est câblé, plus son sourire se fait hilare.
    Qui entend les oiseaux et qui regarde les nuages et les arbres sacrifiés ? Impossible, dans votre rigidité tout à fait numérique. Le chiffre durcit la matière, la stérilise, la codifie. C’est un anti-souffle par excellence. La science infuse, mais qui boira la tasse ?
    A ce jour, on ne meurt donc plus uniquement sous les bombes.
    On meurt suicidé sous les décombres du chiffre. Les chiffres écoeurés du chiffre, cela viendra un jour !
    Non, ce ne sont pas le changement, ni les réformes, ni les révolutions, ni la Renaissance, ni les trop-dits ni les trop-pleins ni les non-dits, mais le chaos par la panique des chiffres qui sera le véritable libérateur. Je pense, donc j’occis. ..."

    © Le Hors Humain.

    Texte écrit par le Hors Humain, auteur,
    et publié sur ce site pour lecture gracieuse, le 25 Septembre 2015.
    Code de la propriété intellectuelle. Articles L335-2 et suivant.

    FORMAT PAPIER :
    http://www.amazon.fr/ Hors-Humain/dp/1494492989

    – avec Le Hors Humain.

    hors humain

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    2 commentaires
  • A tous les aboyeurs .. à toutes les pleureuses,
    vous les " récupérateurs de tous poils "
    pour prôner la guerre légale ... létale ... celle de rue et celle des nations, celle des religions et du pognon.
    Vos jours sont venus ... de lumière est votre habit,
    vous êtes écoutés, suivis,
    les idiots sont légion ...
    de quoi régler une bonne fois pour toute le problème de la surpopulation ...
    n'ayons pas peur des mots ... à un certain niveau de bassesse morale,
    ce n'est pas défendre la démocratie ...
    mais juste creuser sa tombe.

    texte 31

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    1 commentaire
  • la danse des dragons tourbillonnants dans le ciel aura raison de notre inquiétude ...
    leurs danses sont funestes ....
    rien à voir avec ce que j'ai en moi,
    au dessus de ma tête cela se passe ...
    préparation à la mutation, elle sera violente,
    pour mieux nous reformater ...
    âcre est sont odeur, de rouge et blanc sa couleur,
    le bruit  de mille tambours annonce sa venue,
    cours ne te retourne pas !
    Ces cracheurs de feu dans leurs cuirasses blindées approchent avec un seul mot scandé comme mantra ....armageddon !

      ( SYRIE, LIBYE, IRAK, PALESTINE et les autres ... on ne vous oublie pas  )

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  • Force d'invocation ...
    elle ne se montrera qu'à celui qui oeuvre en silence
    puissance d'éveil,  sourire  interne en offrande
    le maître de la forge fera faire la mue,
    du fer en acier, béni en flammes contenues.

    Dans ce lit de brindilles fumantes qui lui sied au teint,
    laisse s'envoler les volutes noirâtres  même si elle n'est pas encore là,
    ainsi avec le creuset ,la flamme en soi, naît.

      Ne pas oublier le rituel  pour que l'athanor la rende féconde,
    après le froid vient le chaud ...les flammes lui dévorent le ventre,
    l'athanor tient bon sous leurs assauts ...

      Le creuset rayonne  cette chaleur en offrande,
       que quelques pierres fendues viennent en donner le sens ...
      voici que tu viens, ô salamandre, j'attendais ta venue, 

    Ce nid est ta couche, tu en as convenu.

    force d'invocation

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